PREMIERE JOURNEE MONDIALE MANJAK DE LANCEMENT DU PROJET DE SUIVI HISTORIQUE SOUS LE THEME :
« Ecrire, sous la plume collective, l’histoire du Peuple Manjak »
TEMPS FORTS DU DISCOURS EXPLICATIF DE SECKOU NDIAYE, PRESIDENT DE BAKHONNE
« Selon l’hypothèse Manjak de départ, « Dieu existe, mais il ne nous a pas dit qui nous sommes ? D’où nous venons ? Comment en sommes arrivés là et pourquoi ? Où allons-nous et pourquoi ? Comment allons-nous y arriver et qu’y deviendrons-nous ? Et il n’a pas édicté des lois qui régiraient la Société. Il se serait même caché après avoir créé le Monde, pour ne pas entendre les lamentions des hommes. Les hommes doivent donc se prendre en charge eux-mêmes ». En se prenant en charge, les hommes laissent des traces. L’émérite Professeur Kapet de Bana avait donc raison en affirmant que « L’Histoire est la science des traces, les traces des événements, des hommes et des faits ». Notre plan de recherche se trouvant ainsi tracé, si chacun de nous commence d’abord ses recherches au sein de sa propre Maison paternelle (Blaï), puis au niveau de son propre Clan (Mets), et ensuite dans sa propre Tribu (Pëbuka), nous finirons par nous rencontrer, et l’Histoire de notre Ethnie (Manjaku) sera connue de façon exhaustive. C’est ce que nous appelons : «Ecrire, sous la plume collective, l’histoire du peuple Manjak. »