La liquidation de l’esprit culturel africain a été menée avec la plus grande énergie, sans regarder à la dépense.
Pour rattraper son retard technologique par rapport à l’Occident, la Chine, non plus, ne regarde pas à la dépense.
Pour rattraper ces siècles de retard, nous ne devons pas, nous aussi, regarder à la dépense.
La liquidation de l’esprit païen dans le monde chrétien étant mené avec la plus grande énergie, les Arabes, pour profiter de l’aubaine, ne regardaient pas à la dépense ! Des émissaires munis de pleins pouvoirs et la bourse bien garnie, quittaient Bagdad pour Byzance et autres lieux, et ce seront des érudits qui feront office de courtiers… L’acquisition de manuscrits non encore traduits devient la marotte des princes, des vizirs et de riches particuliers. Au prix de débours considérables, ils envoient à travers toute la Grèce et l’Asie Mineure des commissions d’érudits, parfois même des agents isolés, chargés de dénicher tous les vestiges susceptibles d’avoir échappé à l’œuvre systématique de destruction[1] 228…
Les ouvrages qu’au cours de leurs grades opérations de sauvetage les Arabes préservèrent de la disparition ne sont pas simplement conservés, tels des objets de musée, à l’abri de l’air et de la lumière; arrachés à la putréfaction et à l’oubli, ils sont ramenés à la vie pour être rendus accessibles à tous. Non point dans une langue morte, étrangère à la masse et connus des seuls…mais dans la langue bien vivante du Coran. Et c’est là la seconde racine de l’épanouissement intellectuel arabe : tout musulman doit pouvoir lire et réciter le Coran. Tout musulman apprend et comprend l’arabe
Traduire les grands écrits en manjak, puis de composer un ouvrage que les manjaks pourraient utiliser pour comprendre l’évolution du monde et la nécessité de renforcer leur culture pour prolonger la vie historique de leur peuple. 230.
«Lorsqu’ils ont reconnu l’utilité d’une entreprise, les souverain arabes ne sont pas gens à ne s’y engager qu’à demi, ils s’y lancent au contraire à corps perdu »
Le travail de traduction connaît une faveur au moins égale à celle de la collecte des textes. Attirer à BAKHONNE des érudits et linguistes distingués qu’on charge sous la direction de BAKHONNE le patronage de HGS. Ce travail de sauvetage historique exige celui de l’éveil scientifique
[1] Sigrid Hunke, Le Soleil d’Allah brille sur l’Occident, Albin Michel, p 228
ERSCE (Espace de Recherche et de Sauvegarde de la Culture Ethnique)
ŒUVRE D’ERSCE DE 1999 A 2002 A PARIS
23 Octobre 1999, Bourse du travail de Paris Montreuil, dans les locaux de la FETAF (Fédération des Travailleurs Africains en France, sur e Thème :
« L’Identification de la Matrice Culturelle Manjak »
Invité d’honneur : Amadou Moustapha Diop
Pour plus d’informations : s’adresser au Service de Documentation de Bakhonne
14 Octobre 1999, Bourse du travail de Paris Montreuil, dans les locaux de la FETAF (Fédération des Travailleurs Africains en France, sur e Thème :
« Religion et spiritualité chez les Manjaks »
Invitée d’honneur : Maria Teixeira et Professeur Kapet de Bana
Pour plus d’informations : s’adresser au Service de Documentation de Bakhonne
06 Octobre 2001, Salle des Fêtes de la Mairie de Paris-Kremlin Bicêtre sur le Thème : « Emigration, changement de nom et histoire Manjak »
Invité d’Honneur : Le Professeur Kapet d eBana
25 Octobre 2002
Conférence la plus échouée : le seul invité présent était Gaspard Ndiaye qui plus est, était le roi de Plounde, mais qui m’avait aussi assuré que c’était un bon signe. Heureusement que je crois à la théorie des signes.
ŒUVRE D’ERPCM DE 2002 A 2012 A PARIS
Récolte Culturelle 1 : Interprète officiel de la 3° Edition Miss Manjak, en la personne de son Président fondateur Seckou Ndiaye ,ici,enplein explication, au centre du Jury, l’Evénement a eu lieu le 14 Décembre 2002, au 12 rue de la Pointe, Espace Noisy le Sec, en région parisienne. 12 Candidates, originaires des Sous groupes ethniques de Baram, Bëniëc, Kajinjasa, Tiëmats, Bëgnants, Teer, Basiarar, Bara, Bëkuul-Ukugn-Babanda, Cuulam, Kayu, Bëlëkës, toutes plus belles les unes que les autres, se livrèrent à une rude compétition pour celle qui accèdera au prestigieux rang d’ambassadrice de la beauté, du charme et de l’élégance manjak. Plus de 1200 personnes s’étaient données rendez-vous pour l’événement. Le temps était aux projections, et le bleu pur de Blëkës qui s’sxprimait en la personne de son étoile au prénom impérial de Kabadëko et qui signifie « Elle va occuper l’Espace », l’emportera sur le rose hésitant de Bëniëc et de Tiëmats »
29 Novembre 2003, Bourse du Travail de Paris Aubervilliers, sur le Thème :
: « Le Mariage Traditionnel : Définition, État de lieux et devenir ».
Pour plus d’informations : S’adresser au Secrétariat Général de Bakhonne.
29 Novembre 2003, Bourse du Travbail de Paris Aubervilliers, sur le Thème :
: « Le Mariage Traditionnel : Définition, Etat de lieux et Dedvenir ».
Pour plus d’informations : S’adresser au Secrétariat Général de Bakhonne.
03 Juillet 2004, AGECA, 177 Rue de Charonne, 75011 Paris sur le Thème :
« Codification des langues et intégration africaine : le cas du Sénégal »
Invité d’honneur : Le Pr Kapet d eBana
Pour plus d’informations : S’adresser au Secrétariat Général de Bakhonne.
Photode la Conférence de Compte rendu à Paris :19/12/2004
Initiation 1 : 7, 8, 9 : Première Conférence des Intellectuel d’Afrique et de la Diaspora à Dakar : Participation d’Erpcm par le Cread dans le cadre de la Délégation du Cmdp, dirigée par le Professeur Kapet de Bana, sur invitation officielle de l’Union Africaine.
« J’ai été à Dakar avec deux hautes charges : une déjà traditionnelle qui est l’Encyclopédie africaine, la Société savante, le Conseil mondial de la diaspora panafricaine que, de ce point de vue, je peux identifier comme tel, et vous le savez. Mais la charge la plus lourde était celle qui vous concerne : j’étais là-bas comme votre envoyé. Je devais montrer que je n’y étais pas seul, que je vous représentais, que vous étiez avec moi, et que j’étais plutôt le chef de délégation : j’avais à prouver cela. Et je crois que Dieu merci, cette délégation a bien fonctionné. Comme je vous l’ai dit, Seyni qui est là (Alphousseyni Ndonky), il dormait très loin, je le savais, mais, des fois on se quittait à l’hôtel vers deux heures du matin. Je ne sais pas comment il faisait, mais il a montré sur le terrain qu’il avait un destin en lui, qu’il voulait absolument le faire savoir et le prouver, alors qu’il se trouvait dans son propre pays, avec ses propres frères et sœurs. Il a été digne de sa mission, par son comportement, tel que nous avons vécu sur le terrain. J’y faisais très attention. Je ne lui laissais pas un moment, tout en étant conscient qu’il avait là une expérience à laquelle je devais l’initier. J’étais même très dur avec lui. Mais il n’a pas failli un instant, avec toutes les difficultés du terrain, par rapport à la manière dont la conférence était organisée. Il ne me lâchait pas d’un pouce. Sa mission était très difficile, le combat était très dur mais en même temps enthousiasmant, puisque nous avons montré aux gens que nous étions là pour transmettre un message et les obliger à ce que ce message soit transmis. Nous étions même au point de mire, nous avions le souci de vous donner la preuve que vous aviez consenti beaucoup d’efforts, en travaillant ici - dans ce café « Le départ Saint - Michel » pour préparer Dakar. Nous voulions que vous ayez la preuve que nous avons fait les choses jusqu'à nos limites. Quoique vous en pensiez, nous l’avons fait avec notre volonté, notre amour et notre foi. Nous n’avons pas fait ce que nous avons voulu, nous avons fait ce que nous avons pu. Je dois dire juste cet autre aspect : j’ai le devoir et l’obligation de rigueur envers vous » - Professeur Kapet deBana-
Collaboration 2 avec ADPE : 25, 26, 27 Mars à Plounde, sur le Thème : « Carnaval de Plounde ». Informations : Secrétariat Général de Bakhonne.
Collaboration 2 avec ADPE : 25, 26, 27 Mars à Plounde, sur le Thème : « Carnaval de Plounde ». Informations : Secrétariat Général de Bakhonne.
Avec ADPE (Association pour le Développement de Plounde en En Europe) : 07 Mai 2005 à Paris Nanterre, sur le Thème : « Stratégies d’Intégration et rapport avec les pays d’origine ».
Concourantes Gagnantes portées en triomphe
Reproduction d’une scène d’autopsy funéraire
La relève découvre ses traditions
ORGANISATION RITUELLE DU RETOUR DES AMES
AUX PAYS D’ORIGINE DU CLAN KAOUANE KAGAL, DE LA GRANDE TRIBU YHINGHU DU 11 AU 15 MARS 2009 A PLOUNDE
Boulevard de Kagal
Ntarra, le Doyen du Clan, validant, quatre heures durand, les doléances des Pèlerins venus du Monde entiers
Les pèlerins sur les terres Mythiques de « Cagale »
Les filles du Clan Kamuan Cagale
Toujours coiffé de son bonnet rouge de Doyen du Clan Kamuan, Bacary procède ici à la libation de la Cérémonie de Clôture rituelle avec un repas de fruits de palmier Principale richesse de la Principautéde Cagale
Les quatre attributs de pouvoirs chez les Manjak : Sangle, Pagne, Balai, Louche
Mythe Ndayuag
Selon le Mythe Manjak d’origine, le territoire Manjak était sans Etat. Chacun était Maître chez lui. Estimant qu’un peuple ne peut vivre sans la moindre autorité qui veille sur l’intérêt général, un homme appelé Ndayoag descendit un jour sur la Terre de Baserar pour commander le Pays Manjak, un Vautour perché sur son épaula droite, un Coq sur son bras gauche, tenant un petit Ballai de la main droite et un chien de la main gauche. L’endroit où mourra le Vautour deviendra le haut lieu de spiritualité du pays Manjak. Le Coq permettra l’institution de la procédure de consultation divinatoire, le chien celle de la puissance d’assistance aux initiatives privées qui en sollicitent, en leur risque et péril. Quant au Petit Ballai, il sera le sceptre de deux types de pouvoir à vie, mais non héréditaire : le pouvoir impérial de la Ville Sainte de Baserar et le pouvoir royal de chacun des six royaumes qui constituaient le Mini Empire de Baserar (Baserar, Plounde, babok, Kalëkës, Kayu, Bula), appelés respectivement : Pouvoir féminin ou matrilinéaire et le pouvoir masculin ou patrilinéaire. Le Code culturel se met alors en place.